BERNE ET ZURICH VEULENT L'ACCUEILLIR, MAIS LE PRIX à PAYER DIVISE

Les villes de Berne et de Bienne, ainsi que de Zurich, rejoignent Genève et Bâle dans leur candidatures pour accueillir l'Eurovision. Mais le coût est élevé, et sa répartition n'est pas claire.

Après la victoire de l'artiste suisse Nemo à l'Eurovision en mai, l'organisation de l'événement revient automatiquement à son pays. Jeudi, les villes de Berne et Bienne ont annoncé une candidature commune déjà évoquée au vu notamment des origines biennoises de Nemo; annonce suivie de peu par un communiqué de la ville de Zurich, également partante pour accueillir le concours. Le délai est fixé à ce vendredi 28.

Une affaire à 40 millions

L'organisation de ces folles soirées musicales a toutefois un coût non négligeable, estimé à 40,4 millions selon des documents internes révélés par CH Media. La majorité des dépenses concerne la sécurité, avec 27 millions. A Berne, d'où proviennent les documents détaillés par watson.ch, la Ville et le Canton se divisent sur la façon de répartir la facture, et le second espère en outre que la Confédération allongera également le porte-monnaie pour couvrir au moins 60% des coûts de sécurité. Mais l'Office fédéral de la culture, lui, ne financera pas l'événement, a-t-il confirmé à Blick.

Dans son communiqué du jour, la Ville de Berne annonce toutefois déjà un prêt de 7 millions validé par le Conseil municipal, tandis que Bienne participerait à hauteur de 1 million. Les infrastructures telles que BernExpo mettraient également indirectement la main au porte-monnaie. Le Canton, lui, serait appelé à participer à hauteur de 13 millions selon Watson, mais ce montant serait soumis à un référendum obligatoire. Le Parlement cantonal et le législatif communal se pencheront sur la question, début juillet.

Trafic et sécurité ont un coût

La Municipalité de Zurich, elle, a demandé à la commune un credit de 20 millions de francs à la commune pour ce faire, même si elle peut se reposer sur l'infrastructure déjà existante du Hallenstadion (15'000 places) et d'une longue expérience en la matière. Elle est par ailleurs soutenue par le gouvernement cantonal qui sollicite, lui, quelque 5 millions de francs additionnels, en surplus des 3 millions de francs qui seraient nécessaires au renforcement des services de police et de la gestion du trafic terrestre et aérien.

Genève a également déposé sa candidature pour une organisation de l'événement, à Palexpo, ainsi que la ville de Bâle, également motivée. C'est la SSR qui devra trancher - elle le fera fin août.

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