DES BROCANTEURS ONT DE GROS DOUTES SUR LA VERSION DU CHANTEUR

Les responsables de deux brocantes organisées dimanche, à l'endroit indiqué par l'artiste, démentent la présence d'armes fonctionnelles sur les stands.

Kendji Girac est hors de danger après avoir reçu une balle dans le thorax lundi. Si les premières expertises balistiques ont confirmé que le coup de feu avait été tiré à l'intérieur de la caravane, comme l'affirme le chanteur, des zones d'ombre persistent. L'origine de l'arme impliquée dans le drame, par exemple, interroge. L'artiste de 27 ans a expliqué aux secouristes qu'il s'était procuré ce Colt 45 dans une brocante de La-Teste-de-Buch (sud-ouest), la veille de l'accident.

Or, sur place, brocanteurs et acheteurs sont pour le moins sceptiques. Organisatrice d'une brocante, dimanche, sur une place du centre-ville, Christiane dit avoir éclaté de rire en ayant vent du prétendu achat de Kendji Girac. «Les seules armes que j'ai vues ici en quinze ans, ce sont des pistolets à eau», assure-t-elle à RTL.

Cindy, elle, s'est rendue sur cette brocante dimanche, ainsi que sur une seconde organisée sur le parking d'un magasin. Elle peine également à croire que l'arme ayant blessé Kendji Girac provienne d'un de ces stands. L'habitante explique en effet que la plupart des clients sont des personnes âgées et qu'on trouve essentiellement des vêtements, des jouets ou encore de la vaisselle dans ces brocantes: «Des armes, non. Je n'y crois pas, vraiment.» L'organisateur de cette seconde brocante confirme: «Le règlement que j'ai fait dit de ne pas avoir d'armes fonctionnelles, uniquement de collection.»

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