ELLE COMMANDAIT DES SEXTOYS AU NOM DU VOISIN ET HARCELAIT LE 117

Une Zurichoise a été récemment condamnée à une peine de seize mois de prison, différée au profit d'une mesure thérapeutique, pour avoir notamment harcelé les urgences.

Menaces, agressions, coercition, dommages matériels, fausses alertes et bien plus encore. Une Zurichoise de 39 ans a été récemment jugée pour pléthore de délits commis entre mars et août 2023. Dans au moins une vingtaine de cas, elle a commandé des pizzas, des sextoys, des livres et d'autres articles au nom de son voisin âgé. Elle a également collé des serviettes hygiéniques tachées de ketchup sur la porte d'entrée de son immeuble et enduit l'ascenseur de mayonnaise. Une fois, elle a même menacé un homme de tuer sa femme, ainsi que son chien.

En quatre jours, elle a aussi appelé à 172 reprises les urgences au 117 pour de fausses alertes, dont une pour signaler un énorme incendie en face de chez elle. Les secours étaient alors arrivés en grand nombre: 27 pompiers, deux ambulances et quatre policiers. Mais il n'en était rien. Lorsqu'ils sont arrivés, la femme a injurié les autorités.

«Je n'arrive pas à faire face à ma vie»

Des délits que la femme a avoué lors du procès à la mi-avril. «Je n'arrive pas à faire face à ma vie», a-t-elle dit au tribunal. Elle se rend compte qu'elle a besoin d'une aide psychiatrique. Un constat partagé par son avocat, le procureur et le juge. En effet, la femme souffre d'une légère déficience intellectuelle et d'un trouble de la personnalité très instable, le risque de rechute est élevé. Elle a déjà occupé de nombreuses institutions, mais a toujours été expulsée en raison de son comportement. Le juge a fini par trancher: elle a été condamnée à une peine de seize mois de prison, différée au profit d'une mesure thérapeutique hospitalière.

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