FRANçOIS DE SIEBENTHAL EST DéCéDé

Connu pour son opposition au vaccin et aux mesures contre le Covid, le Vaudois est décédé mercredi soir au CHUV.

La nouvelle s’est répandue sur les réseaux sociaux. François de Siebenthal est décédé mercredi soir à l’âge de 68 ans. Selon le site citizen-light.fr proche des convictions du Vaudois, il était atteint d’un cancer. Personnalité très suivie dans les milieux antivax et complotistes, il s’était retrouvé aux soins intensifs du CHUV en novembre 2021, frappé par le Covid alors qu’il combattait les mesures étatiques contre le coronavirus.

Il avait par la suite pu prendre part à des interventions publiques ou en vidéo. Mais il avait conservé une assistance respiratoire. La scientifique genevoise Astrid Stuckelberger, controversée pour ses positions au sujet du Covid, nous confirme que François de Siebenthal est décédé mercredi à 19 h 35 aux soins palliatifs du CHUV. Il était entouré de ses enfants et petits-enfants, «dans la foi et dans la sérénité».

Les électeurs vaudois ont découvert François de Siebenthal en 2003. Il s’était présenté par surprise au deuxième tour de l’élection au Conseil d’État sous la bannière du Défi vaudois contre l’écologiste François Marthaler. Économiste, catholique aux positions très conservatrices, opposé à l’avortement, le père de huit enfants avait obtenu 7% des voix. Également consul des Philippines, il se situait dans la mouvance d’Appel au peuple qui réunissait des «révoltés de la justice».

Initiative «Monnaie pleine»

On le retrouve en 2018 comme chantre de l’initiative «Monnaie pleine», qui voulait remettre à la BNS le monopole de la création de la monnaie numérique. Mais le comité de campagne s’était distancié de lui car il était intervenu dans les locaux du groupe d’extrême droite Résistance helvétique, à Aigle.

Créateur du site 1291.one, il se trouvait encore dans les rues de Genève le 9 octobre 2021, peu avant son hospitalisation, lors d’une manifestation d’opposition aux mesures contre la pandémie. Il avait décrit les vaccins, lors d’une interview à la RTS en décembre 2020, comme des «produits toxiques» créés par des «apprentis sorciers» dans le but de «faire du mal».

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