« J’APPRéCIE ASSEZ PEU DE SERVIR DE CHAIR à CANON MéDIATIQUE », EMMANUELLE BERCOT TACLE SéVèREMENT ISILD LE BESCO APRèS SES ACCUSATIONS

C’est un ouvrage coup de poing. Le jeudi 2 mai, la comédienne et réalisatrice Isild Le Besco a publié le récit Dire vrai (éditions Denoël). Un livre dans lequel la sœur cadette de Maïwenn se livre sur son expérience dans le milieu du cinéma et sa relation houleuse avec le réalisateur Benoît Jacquot.

Outre le cinéaste également mis en cause par Judith Godrèche, Isild Le Besco évoque aussi ses différentes collaborations avec la réalisatrice Emmanuelle Bercot. Des tournages qui, semblent-ils, lui ont laissé un goût amer.

Des tournages éprouvants

Les deux femmes travaillent pour la première fois ensemble sur le court-métrage Les Vacances, en 1997. Mais c’est leur deuxième collaboration, avec le film La Puce, sorti l’année suivante, qui va venir compliquer les choses. Dans Dire vrai, Isild Le Besco évoque une longue scène de sexe durant laquelle Emmanuelle Bercot lui aurait demandé de regarder le pénis d’un acteur en érection. Par ailleurs, la sœur de Maïwenn parle des multiples reprises d’une scène de gifle ou encore des injonctions de la réalisatrice pour qu’elle maigrisse.

Sur ces différents tournages, Isild Le Besco déclare ainsi : « Les tournages avec Emmanuelle Bercot étaient une aventure à la fois géniale et éprouvante, une expérience intime exposée aux yeux de tous. À force, la violence et l’humiliation courantes sur les plateaux me sont apparues banales ».

Emmanuelle Bercot : « Je n’ai jamais demandé à Isild de maigrir, jamais ! »

Des accusations qui ont fait bondir Emmanuelle Bercot. Invité sur France Inter, ce lundi 6 mai, celle qui est actuellement à l’affiche de la comédie L’Esprit Coubertin de Jérémie Sein aux côtés de Benjamin Voisin et Laura Felpin a souhaité clarifier les choses : « Non, non, non, je n’ai jamais demandé à Isild de maigrir, jamais ! ».

Au cours de cet entretien, la comédienne et réalisatrice s’est désolée de cette situation, soulignant qu’elle appréciait, « assez peu de servir de chair à canon médiatique pour la promotion de son livre et d’être citée au milieu de plusieurs hommes désignés comme des agresseurs ou des violeurs ». Voilà qui est dit.

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