LA PRéSIDENTE DE SWISSUNIVERSITIES CONTRE UN BOYCOTT ACADéMIQUE

Luciana Vaccaro écarte l'exclusion des universités israéliennes. Elle souligne l'importance du dialogue et des valeurs partagées.

La présidente de Swissuniversities Luciana Vaccaro n’est pas favorable à un boycott académique des universités israéliennes. A ses yeux, il est dangereux d’assimiler des institutions avec un gouvernement.

On ne peut pas exclure une université parce qu’on ne partage pas les agissements d’un gouvernement, a déclaré la présidente de la faîtière des universités suisses à la RTS, qui a précisé s’exprimer à titre personnel sur les revendications d’étudiants des Hautes Écoles lausannoises. Cela signifie isoler des institutions qui sont ouvertes au dialogue et qui partagent nos valeurs.

La situation était différente pour les hautes écoles russes après le déclenchement de la guerre en Ukraine, a-t-elle relevé. La responsable de Swissuniversities a toutefois précisé que l’Université de Lausanne restait libre.

Mme Vaccaro a souligné que les universités sont «comme la société», qui est aujourd’hui traversée par des «tensions» autour du conflit israélo-palestinien. «Nous devons faire de notre mieux dans les universités pour maintenir une situation saine et qui soit sûre pour tout le monde», a-t-elle affirmé.

Interrogée sur ses «lignes rouges», l’Italienne a cité «les discours haineux, la violence et l’antisémitisme», ainsi que «tout discours raciste qui pourrait exclure une partie».

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