ORBAN RENCONTRE POUTINE à MOSCOU ET PROVOQUE UN TOLLé DANS L'UE

Le Premier ministre hongrois rencontre le président russe Vladimir Poutine, en allant à l'encontre de l'avis des membres de l'Union Européenne.

Trois jours après son premier déplacement à Kiev depuis depuis le début de l’offensive russe, le dirigeant nationaliste hongrois s’est rendu à Moscou «dans le cadre de sa mission de paix», selon le gouvernement hongrois.

Alors qu’il occupe depuis le 1er juillet la présidence du Conseil de l’Union européenne (UE), il rencontrera le président russe Vladimir Poutine, selon un communiqué, même si le chef de la diplomatie européenne a précisé plus tôt qu’il agissait «sans mandat de l’UE».

«Si nous restons assis à Bruxelles, nous ne pourrons pas nous rapprocher de la paix. Des actions doivent être entreprises», a expliqué Orban lors d’une interview radiophonique, interrogé sur sa visite à Kiev mardi.

«La Hongrie n’a pas le mandat ni le poids politique international (...) mais nous pouvons être un instrument au service de Dieu et de ceux qui veulent la paix», a-t-il estimé, tout en reconnaissant que «le chemin sera long tant les positions des deux camps sont éloignées».

Cela n'arrêtera pas Poutine

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a dénoncé vendredi la visite de Viktor Orban à Moscou, fustigeant la tentation de «l’apaisement» qui «n’arrêtera pas» le président russe Vladimir Poutine.

La tentation de «l’apaisement n’arrêtera pas Poutine. Seules l’unité et la détermination ouvriront la voie à une paix complète, juste et durable en Ukraine», a-t-elle réagi sur X.

«La présidence tournante de l’UE n’a pas de mandat pour engager le dialogue avec la Russie au nom de l’UE», a réagi le président du Conseil européen Charles Michel sur X. «La position du Conseil européen est claire : la Russie est l’agresseur, l’Ukraine est la victime. Aucune discussion ne peut avoir lieu sans l’Ukraine».

Orban, dont le pays occupe depuis le 1er juillet la présidence tournante du Conseil de l’UE, «n’a reçu aucun mandat» des Vingt-Sept, a insisté Josep Borrell, chef de la diplomatie de l’UE.

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