PLUS DE 1500 VICTIMES DES VIOLENCES DEPUIS JANVIER EN HAïTI

Violences sexuelles et assassinats s’imposent comme outils de contrôle en Haïti, où le droit et les institutions s’effondrent. L’ONU dénonce l’impunité.

Plus de 1500 personnes ont été tuées depuis début janvier en raison des violences liées aux gangs en Haïti, selon l’ONU. Jeudi à Genève, le haut-commissaire aux droits de l’homme Volker Türk a appelé à une application «plus efficace» de l’embargo sur les armes.

Près de 830 personnes ont, elles, été blessées, selon le rapport publié par son bureau. L’année dernière, près de 4500 ont été tuées et plus de 1600 blessées.

L’État de droit et les institutions sont «au bord de l’effondrement», a affirmé le Haut-Commissariat. Les gangs ont continué à utiliser la violence sexuelle pour punir et contrôler la population. Des femmes ont notamment été violées souvent après avoir vu leur conjoint se faire assassiner devant elles. Des abus ont également été perpétrés contre des otages.

Le rapport dénonce l’impunité pour ces violences et plus largement pour toutes les exactions perpétrées. Des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées. Les gangs imposent des restrictions aux libertés pour la population.

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