À GENèVE, LA CANDIDATE RN DéNONCE DES INTIMIDATIONS SCANDALEUSES

Une réunion du Rassemblement national a été perturbée par l'intrusion de militants antifascistes.

Candidate du Rassemblement national (RN) pour la circonscription des Français de Suisse, Déborah Merceron tenait une réunion mercredi soir dans un café du centre-ville de Genève. Mais des militants antifascistes s’en sont mêlés. La candidate a interrompu la séance, a dénoncé des intimidations et a été «exfiltrée».

La réunion en vue des élections législatives françaises avait lieu lorsque, vers 19 heures, une quinzaine de militants «antifas» se sont invités devant l’établissement. La «Tribune de Genève» relate qu’ils sont entrés, frappant dans leurs mains tout en chantant leurs slogans. «Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartier pour les fachos», pour être précis.

Plus tôt, sur les réseaux sociaux, des appels à la mobilisation contre le RN et le bistrot qui accueillait la réunion avaient été lancés, pour «faire comprendre aux proprios du café qu’on n’offre pas d’espaces aux fascistes à Genève sans en payer les conséquences».

Déborah Merceron a été «exfiltrée» et est partie en taxi, tandis que ses sympathisans quittaient le café.

Sur X, la candidate RN a publié une vidéo montrant la scène et a fustigé les antifas qui ont interrompu sa réunion «en scandant des messages haineux et en intimidant les participants, forçant ceux-ci à quitter la réunion par peur d’être agressé physiquement».

Un autre meeting prévu ce jeudi à Lausanne a été annulé en raison de «nombreuses menaces reçues», révèle aussi le quotidien genevois. Dans une communication aux électeurs, Déborah Merceron dénonce des comportements «scandaleux» et «contraires aux valeurs démocratiques».

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