DOULLY : COMMENT LA DROGUE A DéBARQUé DANS LA VIE DE L'HUMORISTE DE MANIèRE IMPRéVUE

Ce dimanche 28 avril 2024, dans Sept à Huit, l'humoriste Doully était invitée pour le portrait. L'humoriste a révélé qu'elle avait consommé des drogues et notamment à l'héroïne entre ses 18 et 22 ans. Elle a révélé comment elle y avait touché pour la première fois.

Doully, l'humoriste au timbre de voix inimitable et à l'autodérision décapante, est devenue une figure incontournable de la scène comique française. Connue pour son franc-parler et son humour sans filtre, elle séduit son public avec ses récits décalés et sa présence surprenante sur scène. Depuis ses débuts sous la direction de Blanche Gardin dans "L’Addiction c’est moi", Doully enchaîne les succès avec son nouveau spectacle "Hier, j'arrête", co-écrit avec Blanche Gardin et Paco Perez.

Pourtant, derrière son humour ravageur se cache une réalité moins drôle. Atteinte de la maladie de Charcot-Marie-Tooth, une maladie neurologique rare et dégénérative, Doully fait face à des douleurs chroniques et à des difficultés motrices au quotidien. "Je n’ai pas de réflexe, j’ai du mal à tenir un stylo (...) et le plus pénible, c’est le mal de dos, c'est pour ça que je fais du stand up, accrochée à mon micro comme une canne de scène ou appuyée sur un tabouret haut", expliquait-elle à Konbini. Malgré cela, elle aborde sa condition avec un mélange d'humour et de résilience, refusant de se laisser abattre par les défis que lui impose sa maladie.

"On est recherchés par les flics"

Ce dimanche 28 avril 2024, Doully s'est confiée face caméra dans Sept à Huit. "Comment vous êtes vous retrouvé avec de l'héroïne chez vous ?", a demandé la journaliste. "C'est parce que les organisateurs de teufs [soirée, ndlr], qui étaient un peu recherchés par les flics et qui m'avaient laissé tout leur matos en me disant : 'On est recherché par les flics'", explique-t-elle. Elle avait quartier libre pour en faire ce qu'elle voulait, mais Doully n'a pas réussi à la vendre ou la jeter. "Mais j'ai tout rangé dans mon nez", en rigole-t-elle aujourd'hui avec le recul. Une drogue qui rythmera son quotidien pendant "quatre ans à peu près", confie l'humoriste. Une substance dit-elle, qui est "vraiment la pire des drogues, parce que c'est une drogue physique". De la dépendance à la douleur, cela a été très dur de dire stop.

2024-04-28T19:17:38Z dg43tfdfdgfd