PLONGER DANS LA SEINE NE LEUR FAIT PAS PEUR

Les triathlètes romands Cathia Schär et Adrien Briffod racontent comment ils se préparent à nager en évitant les bactéries.

Anne Hidalgo a fait trempette pour rassurer tout le monde. Mais la qualité de l’eau de la Seine reste un gros point d’interrogation. De fortes précipitations avant les épreuves pourraient faire remonter les égouts et envoyer un flot de bactéries incompatibles avec la pratique de la natation. Mardi (hommes) et mercredi (femmes), les triathlètes devraient plonger tête la première dans les eaux parisiennes.

«Quoi qu’il advienne, je nagerai sans me poser de questions car ce sont les Jeux, commente le Veveysan Adrien Briffod. Si je tombe malade après, eh bien tant pis. On fera avec. Jusqu’à présent, ça ne m'est jamais arrivé.»

L’autre représentante romande Cathia Schär ne peut pas dire pareil. Il y a deux semaines, elle a connu des vomissements durant toute la nuit qui a suivi l’épreuve du championnat du monde de relais mixte, à Hambourg. «J'ai réussi à terminer la course dans des conditions acceptables, raconte-t-elle, alors que la Suisse a remporté la médaille d’argent. A Paris, les organisateurs auront la possibilité de décaler les épreuves en fonction de la météo. A Hambourg, il a beaucoup plu 10 minutes avant que je plonge. Comme j'étais la dernière à m'élancer, cela explique que je sois la seule de l’équipe à avoir été malade.»

L’équipe de Suisse a pris les choses en main. «J'ai fait le vaccin contre le choléra, on a aussi reçu des tablettes contre certaines infections pour ne pas tomber malade durant les épreuves individuelles», raconte Cathia Schär. La Suisse sera outsider pour une médaille en relais mixte, le 5 août.

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